Slide et résonateurs
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Slide et résonateurs

Présentation et FAQ sur la slide et les guitares résonateurs
 
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 Ry Cooder parle des vieux.

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Bukka Blake
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Bukka Blake
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MessageSujet: Ry Cooder parle des vieux.   Ry Cooder parle des vieux. EmptySam 27 Oct - 15:52

Alors voilà, j'ai pris la peine de consacrer deux heures de ma vie à numériser ce doc qui a eu une influence fondamentale sur moi.
Quand je relis ces lignes, j'entrevois encore aujourd'hui des choses nouvelles à explorer, c'est dire.
Bonne lecture !
Source une revue de la fin des 80's début des 90's, désolé de ne pas être plus précis !

****************
****************

Ry Cooder revient sur le devant de la scène avec un nouveau groupe, Little Village, comprenant entre autres, ses amis John Hiatt, Nick Lowe et Jim Keltner. Celui qui est unanimement considéré comme le plus grand spécialiste de la guitare slide parle de son amour de toujours, le blues, et de ses plus beaux porte-paroles, ceux qui ont radicalement influencé le style et la carrière de Ry Cooder.

La musique acoustique de Ry Cooder a toujours fait preuve d'une grande sensibilité, notamment dans ses parties slide, comparables en maints points aux premiers enregistrements de country blues. Un musicien en particulier domine l'oeuvre de Ry Cooder : Blind Willie Johnson, l'évangéliste chantant de Beaumont, Texas, dont la voix terrifiante et le superbe jeu de guitare furent enregistrés par Columbia entre 1927 et 1930. Incertains et totalement exempts de frivolité, ces 78 tours de Johnson montrent clairement le travail douloureux d'un croyant cherchant la rédemption à chaque coin de rue, avec une guitare et un gobelet. Blind Willie Johnson étai doté d'un incroyable sens de la tonalité et du timing, utilisant un canif pour reproduire ses parties vocales ou pour jouer des mélodies incroyables sur quelques cordes. Dark Was The Night-Cold Was The Ground, un morceau uniquement constitué de gémissements et de slide fantomatique a totalement inspiré le thème de " Paris Texas " (thème déjà présent sur la B.O. de «Performance», également réalisée en grande partie par Ry Cooder), qui a depuis rendu Ry Cooder mondialement célèbre.

Blind Willie Johnson, là-haut dans les sphères.

- Vous êtes certainement plus proche de l'oeuvre de Blind Willie Johnson qu'aucun autre musicien...

- Dieu tout puissant ! En fait, j'ai passe toute ma vie - et j'ai travaillé dur, pratiquement tous les jours de ma vie - à essayer de jouer dans ce style. Bon, ça n'était pas vraiment conscient ; je ne me disais pas "aujourd'hui c'est vendredi, je vais encore essayer de jouer comme Blind Willie Johnson ", mais c'est un son que j'ai toujours eu en tête. Cette mélodie sur une corde qu'il faisait si bien est tellement géniale, il était tout simplement fabuleux !.. En dehors du fait qu'il était un guitariste, je pense que ce type était un de ces musiciens interplanétaires, le genre d'être dont on parle dans ce livre, "Nadabramha", où le monde n'est que son et où tout résonne. Blind Willie Johnson fait partie de ces êtres, et il y en a très peu. Il est au-dessus de tout le monde, là-haut dans les sphères.

- Pouvez-vous citer votre morceau favori de Blind Willie Johnson ?

- Dark Was The Night-Cold Was The Ground est le plus grandiose - Je pense que c'est le moment le plus transcendant de toute l'histoire de la musique américaine. La façon dont il utilise sa voix et la guitares sur cette autre chanson que j'aime tant - God Moves On The Water... Oh, ce truc est comme une montagne russe. Tout au long de ce titre, on surfe sur une vague d'énergie tellement puissante... Il attaque ce chorus et on a l'impression qu'il fait du ski nautique. Il se passe un truc complètement physique. Tout le monde connaît ce lick ; aujourd'hui, on peut le reconnaître chez n'importe qui. Je l'ai joué de façon évidente dans « Paris Texas », tout le monde s'en souvient.

- Comment pensez-vous qu'il jouait de son instrument, physiquement ?

- Eh bien, je joue sa musique avec ma propre connaissance du bottleneck, ce qui veut dire jouer de la guitare, avoir un bottleneck et jouer les notes dans l'open tuning dont je pense qu’il se servait. Je n'ai aucune idée de la façon dont il jouait ce qu'il jouait. Et qui peut le savoir ? C'est beaucoup trop vieux pour que quiconque puisse en avoir la moindre idée. J'ai récemment vu ce mec, Révérend Leon Pinson - c'est un évangéliste aveugle du Mississippi - tenir un morceau de fer entre le pouce et l'index de sa main gauche. Il tenait son slide légèrement de travers et obtenait le même genre de vibrato que Blind Willie Johnson. On a le sentiment qu'il arrive à la note sans jamais la jouer. C'est une technique très inexacte, mais qui vous donne les quarts de ton et toutes ces nuances étranges. Après avoir vu, Leon Pinson dans le Mississippi, je suis rentré chez moi. Je me suis trouvé un morceau de barreau comme lui, et j'ai essayé de l'imiter. Après quelques jours, même si j'étais encore très maladroit, j'ai commencé à entrevoir où il fallait jouer ces trucs de Blind Willie Johnson de cette façon. Pinson pouvait jouer normalement, comme tous les autres d'ailleurs. Ils faisaient tous une distinction très claire entre le slide et le jeu normal... On ne mélangeait pas l'un et l'autre. Le joueur de blues se disait « Bon, je vais jouer en slide » ; il prenait sa guitare, il l’accordait en open de Ré, se mettait son bottleneck et commençait à jouer, sans rien fretter du tout. Si vous utilisez un bottleneck, vous pouvez également fretter les notes, mais Blind Willie Johnson ne le faisait pas. Il jouait juste la note et ne faisait presque jamais d'accord. Ça m'a pris des années avant de réaliser que mon esprit se représentait constamment les accords ; lui ne les jouait pas. Il jouait juste deux ou trois notes simultanément et suggérait ainsi un accord, mais tout en jouant dans ce genre, modal ; refusant de perturber cette apparente monotonie. Et il n'en avait pas besoin, il faisait quelque chose de différent. Et quand vous écoutez ce type, Pinson, il ne joue que des quarts de ton ! Il ne joue pas les notes exactement à leur place. Son but n'est pas de recréer ces accords parfaits, ces tierces ou ces intervalles harmoniques standards. C'est systématiquement dissonant. C'est exactement ce que ces vieux enregistrements de Blind Willie Johnson ne nous montrent pas, parce que le son est tellement pourri ! Vous ne pouvez pas réellement mesurer l'importance de !a dissonance. Mais il avait une telle dextérité... il pouvait jouer ces petites mélodies étincelantes. II avait un incroyable sens de la syncope. Son pouce était totalement libre.

- Vous parlez du vibrato de sa main gauche…

- Oh, c'était le meilleur vibrato. Sans aucun doute. Un toucher très léger.

- Mais il était également capable d'être très rapide.

- Très rapide. Il devait être... c'est une chose dont il m'est difficile de parler, parce que c'est tellement parfait. Mais ce vibrato... je pense que vous pouvez obtenir ce son en remuant le slide parfaitement, et c'est actuellement mon but. J’essaye de jouer comme ça et pourtant, je déteste ça. Je me sens tellement minable ! Mais je commence à réaliser qu'on peut obtenir un son différent et c'est la seule explication que je puisse trouver. J'aimerais également savoir quelle putain de guitare il pouvait bien avoir ! Probablement une guitare minuscule; ils n'avaient pas de grosses guitares à cette époque. Les musiciens de Hillbilly commencèrent à en avoir dans les années trente, quand Gibson commercialisa ces énormes Jumbo mais, à cette époque, tous les guitaristes avaient de tout petits instruments. Je vais vous dire, c'est vraiment triste que personne n'ait pensé à demander ou prendre une photo pendant que Blind Willie Johnson jouait. II pouvait jouer dans deux styles. Un jeu régulier très rythmique, avec le pouce de sa main droite, et un jeu de slide. Aujourd'hui, on sait que Blind Willie jouait également de la guitare de façon conventionnelle, grâce à une photo de lui qui vous permet de deviner comment il jouait. Mais personne ne sait à quoi il ressemblait lorsqu'il jouait slide. Deux malheureuses secondes d'observation auraient permis de répondre à toutes les questions imaginables.

L'invasion des Hawaïens

- Aurait-il pu jouer avec sa guitare sur les genoux, à la façon d'un musicien hawaïen?

- Je n'en sais rien. Des choses différentes se produisent lorsque vous jouez avec la guitare horizontale, en comparaison avec la posture traditionnelle. Je ne pourrais pas dire pourquoi, mais lorsque vous jouez slide en portant la guitare normalement, vous obtenez un son plus contrôlé. Quand rien d'autre que le slide ou le couteau, (les premiers bluesmen utilisaient fréquemment des canifs en guise de bottlenecks, NDR) ne touche la corde, la guitare tend à résonner plus. Il y a plus de son. Et le son de Johnson est très actif. Je n'ai jamais compris comment il pouvait avoir un son aussi plein y en jouant si peu. Pourquoi toutes ces cordes s'agitent-elles en même, temps ?
La qualité des enregistrements est certainement la pire au monde. Ces petites machines éliminent, presque tous les sons produits par l'artiste, à l'exception peut-être des plus flagrants. Vous n'entendez rien de l'ambiance sonore réellement produite. Je suis sûr qu'en vrai, ce type sonnait différemment à cent pour cent. Les enregistrements ne nous montrent que le plus petit dénominateur commun sonore, les trucs les plus directs. Vous ne pouvez entendre que les notes les plus puissantes mais, même, ainsi, vous percevez quand même la présence de toutes les cordes. Je me suis longtemps dit qu'il avait dû énormément travailler pour accomplir ce travail sur les cordes. Cependant, je sais que les vieux musiciens primitifs; ces bluesmen des rues, ne travaillaient, jamais beaucoup. J'ai rencontré l'un de ces types et j’ai été frappé par son sens de l'efficacité : « quoi que tu fasses, si ça te demande trop de temps ou d'efforts physiques, alors tu es sur la mauvaise voie." Et quand j'étais jeune; j'ai fait des efforts absolument délirants pour essayer de jouer dans ce genre, seulement pour réaliser plus tard que je n'avais peut-être pas pris le meilleur chemin.

- Etes-vous en train de dire que derrière son slide, Blind Willie Johnson n'étouffait pas les cordes?

- Je suis sur que non. S'il avait utilisé un médiator, il aurait pu utiliser la tranche de sa main droite, un peu a la façon des joueurs de pedal-steel pour étouffer les cordes en les effleurant à peine. On peut très bien se débrouiller ainsi. Mais comme les cordes de Blind Willie sont toujours actives, je ne vois pas comment il aurait pu jouer avec un médiator.

- Les premiers bluesmen jouaient pourtant souvent au médiator.

- Vous avez raison. Je suis convaincu que la plupart des bluesmen primitifs qui jouaient slide utilisaient un médiator, sauf ceux du Mississippi. Je sais, par exemple, que Leadbelly et bien d'autres Texans jouaient fat. Ceci est dû à l'énorme impression produite par les Hawaïens qui' avaient débarqué lors des Expositions Universelles (1895, 1901, 1905 et 1915). Tout le monde a pu les voir, et ils jouaient tous en flat picking. A mon avis, la plupart des gens se sont dit "Okay, je vais jouer flat ». C'est naturel que tout le monde ait copié les Hawaïens, c'est juste la nature humaine. Mais ceux du Mississippi, pour je ne sais quelle raison, n'ont pas changé ,d'un iota. Dans le Mississippi, ils utilisaient des bottlenecks des os et des machins. Certains musiciens tenaient un canif, comme si c'était un sixième doigt ! Je donnerai n’importe quoi pour savoir vraiment ce que les gens pensèrent de ces Hawaïens lorsqu'ils les virent pour la première fois. Ils devaient ressembler à des Martiens, avec leurs chemises à fleurs et tout le bordel ! Mais Dieu sait que c'étaient des sacrés musiciens. Tout le monde les a rapidement imités, les Mexicains, les sud-Américains, et on a rapidement commencé à vendre des guitares en acier.

Fin première partie (impossible de poster plus dans le même message car refusé)
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Bukka Blake
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MessageSujet: Re: Ry Cooder parle des vieux.   Ry Cooder parle des vieux. EmptySam 27 Oct - 15:53

2ème partie

Robert Johnson dans un coin

- Et là, tout à coup, en pleine influence hawaïenne, déboule un type comme Robert Johnson qui, je l'espère, ne jouait pas avec un médiator...

- Je ne pense pas qu'il en utilisait...
C'est absolument impensable, parce qu'il y a beaucoup trop de choses en même temps (Keith Richards a répété à plusieurs reprises que lorsqu'il avait entendu Robert Johnson pour la première fois, il était persuadé qu'il y avait deux guitaristes qui jouaient en même temps NDR)
De toute façon, nul ne sait vraiment comment Robert Johnson jouait. A l'époque, personne n'avait rien à foutre de Robert Johnson. Le type qui l'a enregistré est mort et personne ne lui a rien demandé sur le jeu de guitare de Robert Johnson.
Et je vais vous dire autre chose. Vous savez ce que les gens s'amusent a raconter sur la prétendue nervosité de Johnson (notamment sur les notes de pochette de "King Of The Delta Blues Singers" NDR), comme quoi il était timide et qu'il jouait le dos tourné, face au mur, dans un coin de la pièce ? Je ne crois rien de tout ça. Vous, pensez-vous que cet homme était nerveux ?

- Non !

- Je vais vous dire ce qu'il faisait vraiment. On dit qu'il jouait dans l'angle. Trouvez vous un angle dans un mur en plâtre - tous les hôtels de l'époque avaient des murs en plâtre. Allez vous asseoir dans le coin, très près de l'angle des deux murs, jouez et écoutez ce qui se passe. Ce que vous obtenez est un son que l'on appelle parfois Corner Loading . C'est un phénomène acoustique qui élimine les hautes et basses et qui amplifie les médiums, un peu à la façon des guitares métalliques ou des guitares électriques. Ça amplifie principalement les médiums, là où le son est vraiment métallique, très tranché. Robert Johnson sonne bizarrement, avouons-le. Il ne sonne pas comme quelqu'un qui joue sur une guitare acoustique en bois, mais on sait en même temps qu'il n'utilisait pas de guitare métallique. Si vous vous plantez dans un coin de pièce, avec des murs en plâtre, vous entendrez ce son. Les notes sont liées ensemble et le son est très compressé. Les enregistrements de Robert Johnson ont un son extrêmement compressé: la voix et la guitare sont écrasées ensemble. Écoutez bien la puissance du chant de Robert Johnson. Vous croyez vraiment que ce type avait peur de jouer en public? Putain, certainement pas ! C'est, le genre de mec qui fonçait dans le tas et écrasait tout sur son passage. Moi, je pense qu'il s'asseyait dans ce coin de la pièce pour obtenir un son précis qu'il avait en tête. Je suis sûr qu'il aurait adoré que quelqu'un lui dise « Robert, je vais booster les médiums". Parce que, en fin de compte, le son de la guitare acoustique est très sec. Pour Robert Johnson, c'est un son très emmerdant ! Lui, il veut entend WAAANG ! II veut de l'électricité il veut entendre ces médiums boostés. Je parie que, s'il avait pu se servir d'un equalizer, il n'aurait pas hésité. Je suis convaincu qu'il aurait adoré se servir d'un putain de gros Marshall ! Mais lui, tout ce qu'il pouvait faire, c'était s'asseoir dans son coin pour obtenir ce son qu'il aimait tant. Et 'c'est génial, parce que soudainement, toute l'idée que l'on a de la guitare acoustique est bouleversée par ce simple truc. J'aimerais bien connaître la taille de la guitare qu'il utilisait.

- C'était certainement une Kalamazoo ou une Gibson à table bombée...

- C'est ce que la plupart des gens s'accordent à dire. Ces guitares avaient d'énormes caisses. Elles poussaient l'air environnant.

La fin du boom-chick-a-boom

- Quels sont les bluesmen de la première génération que vous avez réellement pu voir ?

- J'ai à peine vu Skip James, car il s'est rapidement trouvé gravement malade. Je suis souvent allé voir Révérend Gary Davis et Mississippi John Hurt (voir Blue.Note de ce même numéro NDR). Mais pour moi, le grand truc, c'était d'aller écouter Sleepy John Estes, parce que j'adorais ses disques. Au bout de
quelque temps j'ai eu le courage de parler à ces types. Je m'asseyais, et leur disais « pouvez-vous me montrer tel où tel truc ? ». C’était très dur pour moi, mais j'ai finalement osé, et j ai réalisé que j'avais bien fait parce que ces types s'en foutaient, ils étaient toujours très contents de parler. Ça n'était pas du tout désagréable pour eux. Et là, c'est devenu évident pour moi que les musiciens étaient plus importants que leur musique. Si je pouvais savoir d'où venaient les musiciens et qui ils étaient en tant qu'êtres humains, alors la musique se clarifiait immédiatement. Je pouvais alors comprendre le rythme qui vient du corps, ainsi que l'approche de l'instrument par le musicien, qui était totalement différente de ce que je m'étais imaginé. Ils ne jouaient pas de lignes pré-établies. Ça n'était pas linéaire. Ils ne faisaient jamais cet horrible "Boom-chick-a-Boom", pouce-doigts, basse-accords que tous les autres faisaient. Il n'y avait aucune adhérence à un truc mécanique qui transforme le musicien en robot, ce style qui, je suppose, venait du banjo. Mais eux, ces premiers bluesmen, jouaient de façon totalement libre. La plupart du temps, ils étaient désaccordés. Leur apport musical fut une révélation sur les possibilités de l'instrument et toute son utilisation par rapport à l'expression personnelle de l'individu. C'est fabuleux d'avoir pu voir et entendre ces gens-là. Aujourd'hui, les nouvelles générations n'ont plus personne à voir. Les pauvres...

Jas OBRECHT


Dernière édition par Bukka Blake le Sam 11 Sep - 11:28, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Ry Cooder parle des vieux.   Ry Cooder parle des vieux. EmptySam 27 Oct - 16:08

Merci pour ce beau boulot de traduction ! Ca vient de Guitar Player, un n° avec un dossier consacré à la slide

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MessageSujet: Re: Ry Cooder parle des vieux.   Ry Cooder parle des vieux. EmptySam 27 Oct - 17:50

vleb a écrit:
Merci pour ce beau boulot de traduction ! Ca vient de Guitar Player, un n° avec un dossier consacré à la slide

Merci Vleb pour la précision.
Sinon je ne l'ai pas traduit, j'ai juste scanné et "OCRisé" une médiocre photocopie de l'article en français.
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MessageSujet: Re: Ry Cooder parle des vieux.   Ry Cooder parle des vieux. EmptyDim 28 Oct - 15:03

Merci d'avoir posté celà mon ami, j'avais lu l'article en anglais à l'époque mais ca fait beaucoup de bien de le relire il a été bien traduit !

J'ai visualisé un concert des années 74 avec son groupe Chicken Skin music sur la BBC. il y a des moments fabuleux comme Dark end of the street et Smack dab in the middle vraiment magique mais le clou c'est Jesus on the Mainline sur une vieille Martin absolument stratosphérique

Allez Régalez vous !
https://www.dailymotion.com/video/x25khq_ry-cooderpt-1-of-2-old-grey-whistle_music

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MessageSujet: Re: Ry Cooder parle des vieux.   Ry Cooder parle des vieux. EmptyMer 31 Oct - 9:24

Salut Jipes, tout le plaisir est pour moi.

Sinon

Jipes a écrit:
mais le clou c'est Jesus on the Mainline sur une vieille Martin absolument stratosphérique
Jipes

Tu parles de ça ?
https://www.youtube.com/watch?v=rfU6kbgR1SY

C'est une D-45 rutilante, non ?
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MessageSujet: Re: Ry Cooder parle des vieux.   Ry Cooder parle des vieux. EmptyMer 31 Oct - 13:51

Bukka Blake a écrit:
Salut Jipes, tout le plaisir est pour moi.

Sinon

Jipes a écrit:
mais le clou c'est Jesus on the Mainline sur une vieille Martin absolument stratosphérique
Jipes

Tu parles de ça ?
https://www.youtube.com/watch?v=rfU6kbgR1SY

C'est une D-45 rutilante, non ?

Oui c'est ce morceau mais c'est pas le même concert sur Daily Motion il est accompagné par les backup vocals de Bobby King, Terry Evans et un autre dont j'ai oublié le nom ils font un travail remarquable ! je trouve cette version plus intéressante car vraiment gospel !

La gratte est une Martin ca c'est clair sourire

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MessageSujet: Re: Ry Cooder parle des vieux.   Ry Cooder parle des vieux. EmptyMer 31 Oct - 20:32

un morceau assez meconnu de Ry ( avec les stones) a ses débuts dans la muzique de films
"Performance" : " memo from Turner "
(les paroles sont pas mal du tout)

https://www.youtube.com/watch?v=Hr_6OeX9Zkc
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MessageSujet: Re: Ry Cooder parle des vieux.   Ry Cooder parle des vieux. EmptyMer 31 Oct - 23:00

Froglegs a écrit:
un morceau assez meconnu de Ry ( avec les stones) a ses débuts dans la muzique de films
"Performance" : " memo from Turner "
(les paroles sont pas mal du tout)

https://www.youtube.com/watch?v=Hr_6OeX9Zkc

Merci Froglegs en effet c'est une rareté je n'avais jamais vu cette vidéo !

On reconnait la slide mais c'est marrant je ne reconnais pas vraiment Ry t'es sûr que c'est lui ?

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MessageSujet: Re: Ry Cooder parle des vieux.   Ry Cooder parle des vieux. EmptyJeu 1 Nov - 12:59

ceux qui suivent Ry depuis ses débuts savent trés bien que c'est lui s: ce morceau
apres la mort de Brian Jones, c'est Ry qui a redonner de l'élan aux Stones
il a préferé décliner l'offre de rester avec eux
i wonder why ?.....
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MessageSujet: Re: Ry Cooder parle des vieux.   Ry Cooder parle des vieux. EmptyJeu 1 Nov - 13:46

Froglegs a écrit:
ceux qui suivent Ry depuis ses débuts savent trés bien que c'est lui s: ce morceau
apres la mort de Brian Jones, c'est Ry qui a redonner de l'élan aux Stones
il a préferé décliner l'offre de rester avec eux
i wonder why ?.....

Je savais bien sûr l'histoire de sa collaboration avec les Stones mais je ne reconnaissais pas vraiment "sa patte" dans ce morceau bon je ne suis pas un fan de tout ce qu'il a enregistré certains trucs avec Captain Beefheart ou les Risisng Sons me laissent assez froid. Par contre ses albums ou ses participations au CD de Terry Evans ou Ali Farka Touré la oui ca me cause haha ! bravo !

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MessageSujet: Re: Ry Cooder parle des vieux.   Ry Cooder parle des vieux. EmptyMar 31 Aoû - 1:44

Pffffiou trés trés émouvant de pouvoir lire ce témoignage que je m'empresse d'enregistrer dans un coins =). Quesque je donnerais pas moi aussi pour pouvoir rencontrer un Robert johnson, un Charley patton, un Son house, un Skip james et j'en passe...En tout cas ils ont su créer une musique plus qu'unique...y a même pas de mot...=)
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Nero
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MessageSujet: Re: Ry Cooder parle des vieux.   Ry Cooder parle des vieux. EmptyMer 8 Sep - 10:46

Passionnant cet article surtout quand tu écoutes Blind Willie Johnson en même temps. Ca te donne un peu l'essence des mots et ça vibre un peu en toi façon "Corner loading"
Me suis empressé de l'enregistrer moi aussi!
Merci de partager ça!
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MessageSujet: Re: Ry Cooder parle des vieux.   Ry Cooder parle des vieux. EmptyMer 8 Sep - 23:20

Nero a écrit:
surtout quand tu écoutes Blind Willie Johnson en même temps.


tout pareil... sourire
très bon article oui
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MessageSujet: Re: Ry Cooder parle des vieux.   Ry Cooder parle des vieux. EmptyMer 8 Sep - 23:57

remy31 a écrit:
Pffffiou trés trés émouvant de pouvoir lire ce témoignage que je m'empresse d'enregistrer dans un coins =).
Émouvant, c'est le mot qui m'est venu aussi en premier. Enregistrer l'entretient, c'est ce que j'ai fait ensuite.

Merci d'avoir posté cet article.
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MessageSujet: Re: Ry Cooder parle des vieux.   Ry Cooder parle des vieux. EmptySam 11 Sep - 11:28

Enregistrez, enregistrez et diffusez la bonne parole ! sourire
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MessageSujet: Re: Ry Cooder parle des vieux.   Ry Cooder parle des vieux. EmptyLun 29 Nov - 19:52

My complete Ry Cooder interview:

Jas Obrecht Music Archive: Ry Cooder -- Talking Country Blues and Gospel
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MessageSujet: Re: Ry Cooder parle des vieux.   Ry Cooder parle des vieux. EmptyJeu 2 Déc - 8:24

The great Jas Obrecht himself, honte Thank you very much for that and many others things !

It's more complete and rather different from the article to which we had acces in the French magazine.

I have just traversed your blog (on Blind Blake, waouh). Really thank you very much for this provision of your writings of reference for the musicians and in love with this music.
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Ry Cooder parle des vieux.
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