Oui justement c'est ce qui est fascinant, à chaque nouvel instrument il y a des avancées, de nouveaux facteurs qui sont testés puis validés ou bien modifiés.
Je ne veux pas dévoiler trop de détails mais Jean-Marc n'hésite pas à se trouver ses propres combines et expérimentations, là où je pense nombreux seraient qui se contenteraient du résultat déjà honorable qu'il a atteint.
C'est vraiment l'explorateur qui s'aventure là où ni la carte, ni la boussole ne peuvent vraiment aider...donc tout reste ouvert, entre ce qui est imaginable, ce qui est réalisable, et ce qui sera réellement efficace.
Et ça marche; je remet en lumière l'invention du cordier réglable, qui est vraiment une idée géniale je pense.
(son cordier est équipé de vis très discrètes qui permettent d'ajuster l'angle de renversement, et donc d'ajuster la pression souhaitée en fonction de son accordage, des tirants de cordes choisis...de plus il a aussi un système très astucieux pour avoir le choix entre deux angles prédéfinis, sur lesquels agir ensuite en finesse, ça ouvre une palette étonnante, et surtout la capacité de tester très facilement et directement, sans démontage ou manœuvres compliquées; cette invention mérite un Oscar, (et ça par contre ce serait bien plus "révolutionnaire" que certains accessoires vus ailleurs...désolé l'occasion est trop tentante
).
En me relisant j'ai oublié de dire qu'il effectue aussi son nickelage sur les petites pièces, (caches truss-rod, blason en relief, capots de mécaniques...); donc il est aussi aller creuser les techniques de galvanoplastie......c'est seulement la lourdeur des contraintes et du coût d'une installation (qui ne peut être rentable qu'à très grande échelle en travaillant sur de très grandes quantités) qui l'oblige à faire sous traiter cette opération.
Vraiment sous la contrainte car il est devenu difficile d'avoir une écoute très attentive chez des boites qui font partie de l'industrie lourde, ce n'est plus le dialogue que permettait les boites plus artisanales, ça n'a l'air de rien mais ça demande un finesse d'approche particulière, surtout que c'est une des étapes finales.
J'en suis toujours stupéfait; aucune limite sur n'importe quelle pièce métallique.....il peut tout faire; alors forcément quand on connaît quelques instruments dont la restauration est parfois contrainte parce que certaines pièces sont introuvables; ça titille l'esprit...( imaginez qu'il peut faire les cordiers les plus improbables, celui d'une Stella Douze cordes? d'un Dobro Fiddle-edge...la petite plaquette graduée du potentiomètre de votre vielle lapsteel électrique?...quasiment de la bijouterie!).
Mais au lieu de s'égarer dans des pistes trop ciblées, il se concentre sur le développement de ses instruments.
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